On ne le dit pas assez, mais l’arrivée dans une nouvelle ville, surtout quand on y revient après des années ou qu’on y pose ses valises pour la première fois, c’est souvent synonyme de solitude.
On s’était imaginé un démarrage fluide : les retrouvailles avec le soleil, le thé à la menthe, les balades sur la corniche… Et puis on se retrouve seul dans un appartement encore trop vide, sans réseau, sans copains pour partager un verre, sans repères. C’est le moment où l’excitation de l’installation laisse place à une question brutale : comment rencontrer du monde ?
Casablanca, ville de passage ou ville de tribus ?
Ce qui frappe, c’est que tout le monde semble aller quelque part, tout le temps. Casablanca bouge, vite, fort, mais souvent chacun dans sa bulle. Il y a les expats en mission, les MRE de retour, les locaux pressés. Et parfois, tout ce monde ne se croise jamais.
La clé : créer ses points d’ancrage. Trouver ces lieux, ces habitudes, ces événements qui transforment l’inconnu en familier.
The Casa Society : un point de départ essentiel
C’est précisément pour répondre à ce besoin que The Casa Society a vu le jour. En tant que MRE, j’avais moi-même cherché un endroit où rencontrer des gens comme moi : ni totalement d’ici, ni tout à fait d’ailleurs. Un lieu où les codes sociaux ne sont pas figés, où on peut parler librement de nos difficultés d’adaptation, de nos envies de créer, d’entreprendre, ou simplement de nos bons plans resto.
Les afterworks organisés par The Casa Society, avec Jérémy et moi-même, sont rapidement devenus des rendez-vous que nous attendions chaque mois. On y rencontre des profils variés : une freelance venue de Bruxelles, un ingénieur français installé depuis deux mois, une entrepreneuse marocaine revenue de Toronto… L’ambiance est décontractée, bienveillante, avec cette sensation rare de ne pas à avoir à se justifier.

Les lieux qui facilitent les rencontres
Certains lieux sont naturellement propices aux rencontres :
Les cafés coworking où il suffit de poser son ordinateur pour échanger deux mots avec un voisin de table
Les cafés sympas du centre ( Bondi, Bonsaï Coffee) qui attirent un public mixte, local et international
Les ateliers créatifs et cours collectifs (peinture, poterie, yoga) qui offrent un prétexte parfait pour créer du lien
Et puis il y a les lieux plus discrets, comme ces restaurants qui organisent des dîners communautaires ou ces librairies qui accueillent des rencontres littéraires. Il faut parfois fouiller, tester, se laisser surprendre.
Le réflexe à adopter : dire oui
J’ai rapidement compris que à Casa, tout commence par un « viens, on y va ensemble ». Il faut dire oui. Dire oui à ce cours de cuisine auquel on n’a jamais pensé, à ce brunch improvisé, à cette conférence dans une villa qu’on ne connaissait pas. C’est dans ces moments que les liens se créent, même si on ne s’en rend pas compte sur le coup.

Pour rester connecté
Si vous cherchez où sortir, quoi faire, ou simplement ne pas vous sentir seul face à la ville, suivez The Casa Society. sur Instagram ou LinkedIn. On y partage nos afterworks, les ateliers à venir, les bons spots testés, et surtout on vous connecte à une communauté qui vous ressemble.
Oui, rencontrer du monde à Casablanca est possible. Mais comme souvent, il faut juste faire le premier pas.