Je vous raconte comment j’ai trouvé mon binôme, ma moitié pro finalement. Une rencontre a suffi pour que nous soyons alignés : mêmes valeurs, même ambition, ce besoin commun de vouloir aider les autres comme nous – les expats et les MRE qui posent leurs valises à Casablanca.
Les choses se sont enchaînées vite, presque trop vite. Comme cette ville qui pulse fort, qui bouscule mais inspire.
Moi, c’est normal, elle coule dans mes veines.
Et comme je dis toujours : “Casa, tu l’aimes ou tu l’aimes pas.” Un peu comme moi finalement !
Le projet, je l’avais déjà en tête depuis longtemps. Il manquait juste le bon écho. Jeremy, lui, venait avec son expérience, sa structure, sa vision plus carrée. Et moi, avec mon ancrage local, mon intuition, mon envie de créer du lien.
C’est comme ça que “The Casa Society.” est née.
Un expat français, une MRE belge, une envie commune de créer un pont humain et pro pour ceux qui arrivent ici et ne savent pas toujours par où commencer.
Mais revenons à la question de départ : comment on choisit un associé ?

Est-ce que le bon feeling suffit ?
Ou faut-il un vrai plan, une checklist, un tableau Excel avec des cases à cocher ?
Voici ce que j’ai compris :
Un bon associé, ce n’est pas forcément quelqu’un qui vous ressemble ! Au contraire. Il faut que l’autre vienne combler ce que vous n’êtes pas.
Moi, je suis créative, instinctive, toujours dans l’action. Lui, il pose les bases, challenge mes idées, garde le cap…
Posez vite les questions qui fâchent !
Les horaires.
L’argent.
Le partage des tâches.
Les difficultés possibles.
On a pris un vrai temps, dès le début, pour parler des scénarios difficiles. Mieux vaut être prévoyants que surpris.
N’oubliez jamais que c’est un engagement long terme
On dit souvent qu’un associé, c’est comme un mariage.
Je confirme !
Il faut de la confiance, des valeurs communes, et le courage de se parler franchement quand ça coince.
L’intuition joue, mais ce n’est pas tout.
Oui, j’ai su rapidement que c’était la bonne personne. Mais derrière, il y a eu des heures de discussions…
Créez vite un cadre clair
Statuts, rôles, objectifs.
Et surtout : qui fait quoi, quand, comment.
C’est ça qui permet d’avancer même quand l’enthousiasme des débuts retombe un peu.
Aujourd’hui, je ne pourrais pas imaginer The Casa Society. sans ce duo fonda : Jeremy & Kaya… On se complète, on s’équilibre, on avance chacun avec nos forces.
Et si vous vous posez la question de vous associer, je dirais ceci : ne cherchez pas le clone parfait. Cherchez le déclic. Le respect. L’envie de construire ensemble, même quand c’est inconfortable.
Et surtout, prenez ce KAWA !
C’est souvent là que tout commence…