À la base, j’étais venu pour respirer un peu. Casablanca, c’était une parenthèse, un entre-deux. J’avais quelques missions à distance, un besoin de soleil, l’envie de voir si la ville vibrait toujours autant qu’on me l’avait dit.
Créer une entreprise ? Pas du tout dans mes plans.
Et pourtant…
Trois mois plus tard, je me retrouvais à remplir des formulaires à l’OMPIC, à demander un numéro ICE, à chercher un comptable fiable qui ne parle pas en sigles incompréhensibles. (Merci Aziz, tu gères.)
Ce qu’on ne vous dit pas avant de se lancer
- Le temps administratif est plus court qu’on le pense : J’ai obtenu mon registre de commerce en quelques jours. Quand tout est en ordre, ça va vite.
- Le choix du statut peut tout changer : L’auto-entrepreneur semble simple, mais il peut vite coincer si vous facturez à l’étranger. La SARL à associé unique, c’est souvent le vrai bon plan ici.
- Le compte pro, c’est pas juste une formalité : Certaines agences bancaires savent gérer les indépendants avec un profil international. Il faut juste trouver la bonne.
- Fiscalité : mieux vaut comprendre avant d’agir : Entre les déclarations mensuelles, la TVA, les devises… il ne faut pas attendre d’être perdu pour demander de l’aide. Une bonne base, ça vous évite les sueurs froides à la fin du trimestre.

Pourquoi j’en parle ici ?
Parce que beaucoup débarquent avec une idée, un projet, ou juste l’envie d’avoir leur liberté.
Et souvent, ils attendent trop, pensant qu’il faut être “prêt”, “structuré”, “sûr de soi”.
En réalité, Casablanca a une énergie qui pousse à tester. À créer. À condition de ne pas tout faire seul.
C’est pour ça qu’on a imaginé The Casa Society. : un espace où les idées circulent, où on se retrouve autour d’un café ou d’un afterwork, où on peut poser ses questions sans avoir peur d’être largué.
Entre ceux qui débutent, ceux qui galèrent, et ceux qui ont déjà un peu d’avance, il y a de quoi apprendre tous les jours.
Et surtout, on se sent moins seul.