Casablanca avance doucement mais sûrement vers une transition énergétique. Si la ville reste largement dépendante des énergies fossiles, plusieurs signaux montrent un changement en cours. Le solaire, l’éolien, et la valorisation énergétique des déchets s’installent progressivement dans le paysage.

Dans plusieurs quartiers, on voit apparaître des panneaux solaires sur les toits des bâtiments publics. Certaines écoles et hôpitaux testent déjà des systèmes hybrides. Ces installations visent à réduire la facture énergétique, mais aussi à sécuriser l’approvisionnement, notamment dans les zones où les coupures restent fréquentes.

Les zones industrielles autour de Casablanca, comme Midparc ou Casanearshore, accueillent aussi des projets pilotes. Il s’agit de micro-réseaux électriques alimentés en partie par le solaire, avec stockage sur batteries. Ces expérimentations sont encore limitées, mais elles servent de modèles pour des déploiements à plus grande échelle.

Le transport n’est pas en reste. Des bornes de recharge pour voitures électriques ont été installées dans plusieurs parkings, notamment à Ain Diab et près de Casa Finance City. Leur utilisation reste faible, mais elles annoncent un début d’infrastructure pour accompagner l’évolution du parc automobile.

Le gouvernement marocain soutient ces initiatives à travers des subventions, des appels d’offres, et une réglementation plus favorable. Le chantier reste immense, mais les bases sont posées. L’objectif est d’atteindre 52 % d’énergies renouvelables dans le mix national d’ici 2030.

Casablanca, avec son poids économique, a un rôle clé à jouer dans cette transition.

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Co-fondatrice The Casa Society. Experte en communication. Marocaine résidente à l'étranger.

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